
Extrait de mon livre "Thérapie quantique : Relier l'humain au Divin" - Sanahya Ama
La maladie comme moteur d’éveil à soi :
La maladie est la gardienne de notre chemin de vie.
Elle révèle le plus souvent une absence de conscience de ce qui est, un excès d’autorité sur soi, un défaut d’enregistrement de l’information, une incapacité à interagir avec notre moi profond.
Elle nous invite à voir ce qui reste inconnu ou rejeté en nous.
Chaque symptôme porte son message et révèle les maux de notre âme.


La maladie comme messagère :
La maladie n’est pas un ennemi. Elle est une messagère, une gardienne du chemin de l’âme. Elle nous montre là où nous nous sommes éloignés de nous-mêmes, là où notre corps, notre cœur ou notre esprit ne vibrent plus à l’unisson. Elle nous invite à ralentir, à écouter, à comprendre là où notre conscience s’est éloignée de notre essence.
Derrière chaque douleur, chaque déséquilibre, se cache un appel de l’âme à revenir vers soi, une tension entre notre essence divine et notre expérience humaine. Lorsque nous oublions d’écouter notre être intérieur, le corps prend la parole. Il nous parle à travers le langage du "mal à dire".
Lorsqu’un membre s’affaiblit, lorsqu’un organe se dérègle, ce n’est pas le hasard : c’est une forme de langage. Une douleur dans les membres inférieurs par exemple, parle souvent de notre difficulté à interagir avec notre environnement et à avancer dans le monde. Les bras et les mains nous parlent de notre rapport à l’action et à la création. Les maladies chroniques, elles, révèlent une déviation entre notre vie vécue et le plan divin de notre âme. L’apathie et le désintérêt pour la vie peuvent refléter une fatigue de l’âme face à la densité terrestre. L’épilepsie, paradoxalement peut révéler un trop haut niveau d’ancrage à la Terre tandis la catharsis révèle la rencontre avec notre moi divin. L’uvéite peut exprimer une réaction en chaîne face à l’interdit et la colopathie fonctionnelle reflète souvent un état de fuite en avant… Mon âme pourrait continuer à vous transmettre toute la symbolique des maladies qui existent mais tel n’est pas mon sujet du jour.
Tournons-nous aujourd’hui vers la maladie du point de vue de l’âme et de la maladie auto-immune, cette réaction du corps contre lui-même qui révèle un désaccord profond entre notre lumière intérieure et notre incarnation sur Terre.
Quand le corps ne reconnaît plus sa propre essence divine :
Dans les maladies auto-immunes, le corps se retourne contre lui-même mais au-delà du plan biologique, cela traduit souvent une intolérance au soi, une difficulté à s’accepter pleinement tel que l’on est. Au niveau de l’âme, c’est souvent un appel à la réconciliation entre notre essence divine et notre humanité.
Lorsque la conscience supérieure s’incarne dans la matière, elle apporte une vibration très élevée. Si le corps n’est pas encore prêt à accueillir pleinement cette fréquence, un déséquilibre s’installe. Les cellules, déboussolées, réagissent comme si cette lumière était étrangère. Elles s’attaquent à ce qu’elles ne comprennent pas encore : notre propre lumière, essence divine et originelle.
Ainsi, la maladie auto-immune n’est pas une punition, mais un signe d’évolution.
Elle apparaît souvent chez des êtres très sensibles, très éveillés, venus rayonner une fréquence d’amour sur Terre. Mais dans ce monde dense et souvent déconnecté, leur lumière entre parfois en conflit avec la matière. Leur système immunitaire, miroir de cette dualité, reflète alors cette lutte intérieure : celle entre le besoin d’aimer, de se révéler au monde en toute transparence, sans masques afin de rayonner notre lumière intérieure à son plus haut potentiel et le besoin de se protéger des attaques du monde extérieur.
Pourtant, le message est clair : il ne s’agit pas de se battre contre le corps, mais de réconcilier le divin et l’humain. Lorsque nous rétablissons le lien entre le cœur, la conscience et la chair, la réaction de rejet se transforme en un mouvement d’accueil et d’amour.
Quitter le faire du plan mental pour être dans le plan du cœur :
La maladie nous invite à changer de posture intérieure. Plutôt que de faire pour exister, elle nous demande d’être pour créer. Elle nous pousse à cesser de briller pour les autres et à revenir à notre propre lumière intérieure. En choisissant la voie du faire dans l’être de lumière que nous sommes véritablement, du respect de l’intégrité de notre être profond et de la vérité de notre cœur, nous rétablissons le dialogue entre le corps et la conscience. Nous passons d’une réaction de défense et fermeture du cœur à une réponse d’éveil à soi et d’ouverture au monde. Le système immunitaire, libéré du conflit intérieur, retrouve sa fonction première : protéger la vie.
Guérir, c’est revenir à soi. C’est apprendre à faire dans l’être d'amour et de lumière que nous sommes véritablement plutôt qu’à faire pour être aimé. C’est cesser de s’épuiser à vouloir briller pour le monde et commencer à rayonner pour réaliser les divines aspirations profondes de notre âme.
Revenir au cœur : l’antidote de la séparation !
La guérison ne vient pas d’un combat, mais d’une rencontre. Rencontrer ce que nous rejetons en nous, accueillir notre part blessée, nos peurs, nos colères, nos doutes : c’est déjà guérir.
Le passage d’une réponse « active du faire » à une réponse « sensible de l’être » se fait dans la dimension sacrée du cœur de notre être véritable. C’est là que s’unit le divin et l’humain. C’est là que s’apaise notre système matriciel tout entier, car le cœur reconnaît tout ce qui est, sans jugement ni séparation.
Se reconnecter à notre être profond, c’est réactiver notre intelligence cellulaire. Nos cellules n’ont pas besoin d’être réparées, mais rassurées : elles veulent simplement se souvenir de qui elles sont. Lorsque nous cessons de lutter contre nous-mêmes, notre corps cesse de lutter lui aussi.
L’union du corps et de la conscience :
La clé de toute guérison réside dans l’unité. Lorsque la conscience supérieure s’incarne pleinement dans le corps, sans résistance, elle lui redonne sens et direction. Mais si le corps n’est pas prêt à recevoir toute cette lumière, la tension qui en découle crée des déséquilibres, des inflammations, des réactions auto-immunes. La maladie devient alors une invitation à ralentir, à écouter, à intégrer. Elle nous enseigne à aimer la densité, à honorer la matière, à ne plus fuir notre incarnation sur Terre. En valorisant l’expérience du soi, l’écoute, la douceur, la présence, nous rétablissons l’équilibre du système et favorisons une réponse à l’expérience de vie favorable.
Le mal-à-dire, ou le mal de l’âme :
La maladie peut aussi être vue comme un mal à dire, un message non exprimé de l’âme. Nous portons parfois en silence des émotions lourdes, des vérités enfouies, des ressentis jamais exprimés. Et quand les mots n’ont pas pu sortir, c’est le corps qui parle à leur place. Mais au-delà de nos émotions humaines, il existe un autre niveau de "mal à dire" : celui de l’âme incarnée dans un monde qui ne lui ressemble pas encore.
Nos corps de lumière, plongés dans la densité terrestre, cherchent sans cesse à s’adapter. Cette adaptation crée un stress cellulaire, une tension entre l’infiniment grand et l’infiniment petit. Et ce stress, à long terme, se traduit parfois par des maladies du corps physique. Guérir, c’est apprendre à communiquer à nouveau : entre nos pensées et nos émotions, entre notre âme et notre corps, entre notre Ciel et la Terre.
Le "mal à dire" : le langage silencieux de l’âme :
Derrière chaque maladie se cache un mal à dire, une vérité restée dans l’ombre de nos peurs. Ce silence crée un stress intérieur qui désorganise les cellules et fragilise le corps. Pour les êtres très sensibles ou éveillés, cette tension est encore plus grande. Leur lumière intérieure vibre à une fréquence que le monde matériel supporte difficilement. Ils ressentent alors dans leur chair cette dissonance entre les plans : spirituel, émotionnel et physique. La guérison naît de l’union de ces plans. Elle demande de vivre sa lumière sans se consumer, d’être présent sans se dissoudre, d’aimer sans se perdre.
Le mal à dire, le mal à être :
Nous souffrons souvent d’un mal à dire : celui de ne pas exprimer nos émotions, nos besoins ou notre vérité profonde. Ce silence crée un stress intérieur qui perturbe nos cellules. Nos corps portent les non-dits de notre âme. Chez les êtres sensibles ou éveillés, ce décalage est encore plus grand. Leur lumière intérieure, trop vive pour les structures anciennes du monde, met le corps à rude épreuve. C’est pourquoi la guérison ne vient pas seulement de la médecine du corps, mais aussi de la médecine de l’âme, celle qui restaure la paix entre la lumière et la matière.
L’évolution par l’incarnation :
La maladie auto-immune nous enseigne le courage de l’incarnation.
Elle nous invite à aimer notre corps non pas comme un obstacle, mais comme un temple. Car l’âme ne vient pas détruire la matière : elle vient l’illuminer.
Les êtres qui vivent ce type d’épreuve ne sont pas faibles. Ils sont souvent des âmes anciennes, venues vivre une expérience d’équilibre entre le Ciel et la Terre.
La réaction du corps n’est pas un échec : c’est une étape de transformation.
Plus la lumière s’ancre, plus la densité doit s’ajuster.
Cela peut créer de la douleur, mais c’est le signe que quelque chose de grand est en train de se réorganiser.
Lorsque nous cessons de vouloir "rayonner à tout prix" pour les autres, et que nous choisissons de rayonner pour nous-mêmes, notre système intérieur se réaligne.
La lumière devient alors stable, douce, incarnée.
Et c’est ainsi que la guérison, au sens profond du terme s’accomplit.
Servir la lumière dans la densité :
Il est facile de servir la lumière quand tout va bien. Mais le véritable chemin commence quand nous continuons à la servir au cœur même de la souffrance. Celui qui garde la paix du cœur et la joie de l’âme, même dans l’épreuve, devient un gardien de lumière sur Terre. La maladie est alors une initiation : elle nous apprend à aimer toutes les parts de nous, l’ombre comme la lumière, la douleur comme la douceur. En réconciliant l’être divin et l’être humain, nous permettons à la vie de circuler librement. Et lorsque cette union est retrouvée, l’âme rayonne à travers le corps, comme un soleil revenu à lui-même.
La sagesse du cœur :
Servir la lumière quand tout va bien est facile.
Mais la servir quand tout s’écroule, quand le corps souffre, quand l’âme doute, voilà le vrai service.
Ceux qui continuent de choisir la paix, même dans la tempête, sont les gardiens silencieux de la lumière sur la Terre. Ils rappellent à l’humanité que la guérison ne consiste pas à supprimer la maladie mais à redevenir un avec la vie, à chaque instant.
"Valoriser l’expérience du soi au profit de l’expérience de vie favorise la régulation du système et entraîne une réponse positive à notre incarnation divine sur Terre."
— Sanahya Ama

Extrait de mon livre "Thérapie quantique : Relier l'humain au Divin" par Stéphanie Bruneaux